Bienvenue dans mon monde

Tant qu'à écrire dans un carnet... aussi bien que des gens risquent de me lire...

samedi 14 avril 2007

A nice butterfly

Pas de crise de célibat cette fois. Pas de mélancolie de fille sans homme. Pas de boule dans la gorge. Pas de larmes, juste des mots. (En fait, le dernier post n'a fait jaillir de moi aucune larme, c'est juste que je le trouvais un peu tristounet, terne, sans couleur, sans pétillant, sans saveur). Mais là, je me sens différente. Oh non amis lecteurs, je n'ai toujours pas trouvé l'amour avec un grand A, ne vous inquiétez pas, si j'y parviens, ce sera écrit en grosses lettres dans le ciel, je l'anoncerai à TVA via l'hélico, je le crierai très fort et vous aurez un faire-part pour mon mariage. Bien que le Prince William soit de nouveau célibataire, je ne crois pas tellement en l'amour séparé par un océan.
-Mais je t'aime moi
-Désolée William. Pas de chance pour toi. Trop loin.
-Mais... Je viendrai te rejoindre!
-Cesse de te faire du mal. Tu ne peux emmenager au Québec, ici tu ne serais prince de rien... Sauf peut-être de la poutine, si tu en venais à travailler au Roi de la poutine, sait-on jamais. Mais je doute que c'est ce à quoi tu aspires...
-Je ne peux vivre sans toi.
-Ha... comme tous les autres. Take a number...
C'était un extrait de ma dernière conversation téléphonique avec Will.

Qu'est-ce que je disais? Ha oui, je me sens différente. Différente de quoi??? Je sais pas. Différente dans le sens de plus de caffard, plus de blues, plus de musique trisssse dans ma tête. Pourquoi, je sais pas. Je veux être de bonne humeur. J'essaie. Je réussis, j'y parviens. J'arrive à sourire au printemps, même si sa réponse c'est 1000 cm de neige. Je veux rire, jouer sauter danser. M'amuser. Je me sens inspirée. Par quoi? Je ne sais pas. Ma muse qui m'amuse me dit de retourner dans les douceurs de l'enfance, dans le musée de l'innocence. J'ai en vie de vie. J'ai envie de vitesse (pas en voiture, ça j'ai donné). Envie de vie en vitesse. Envie de test. Testez-moi, défiez-moi, je vous prouverai que je suis en vie. Le papillon qui sort après une longue gestation dans son cocon. Papillon magnifique, plein de couleurs qui s'affichent. Coloriée de mes couleurs printanières, je vole avec un seul objectif, sourire à tous ceux qui accepteront que je souris. Free smile, take one!

lundi 2 avril 2007

Le printemps

2 textes en une journée, du jamais vu dans l'histoire des posts! Mais là j'ai trouvé sur quoi écrire. J'ai un léger cafard cette semaine. Une tite bebitte qui me gruge par en dedans. Un ver solitaire mangeur d'émotions joyeuses. En fait, ce cafard me gruge depuis un petit bout de temps. Alors que mon coloc se prépare à sortir charme et sourire pour traquer les femelles en jupe sur St-Denis, moi j'ai envie de renoncer. Renoncer à cette quête du printemps. Cette croisade qui à chaque année me déçoit, me rend un peu plus triste et me laisse un goût légèrement amer. Je le cherche, sans jamais le trouver vraiment. Je regarde sur les terrasses, dans le métro, dans les nids-de-poule. Rien. Le néant. Nada. Niet. Et quand je pense avoir trouvé, je me rends compte que ce que j'ai trouvé ce n'est pas vraiment ce que je cherchais. Alors je suis déçue, je soupire, je mets un plaster sur la croquée qu'a pris le ver dans mes émotions. Mais là, ma trousse de premiers soins est vide. Je suis en manque de plasters. J'ai eu beau acheter des parts de Bend aid, je manque quand même de plasters. Je ne suis pas suffisamment armée pour contrer le ver solitaire. Je n'ai pas suffisamment d'effectifs millitaires pour faire cette croisade, cette quête du printemps. Quand je les vois tout oublier autour d'eux, quand je les vois s'oublier l'un dans l'autre, les amoureux sur les bancs publics (pour reprendre George Brassens) qui oublient qu'autour d'eux c'est gris, moi je n'oublie pas que je saigne et que je n'ai pas de plaster. Hémorragie interne. Y-a-t-il un médecin dans la salle?

Alors je renonce. Je ne le cherche plus. En ne cherchant pas, je ne risque pas d'être déçue si je trouve quelque chose que je ne cherhais pas. Cela va de soi il me semble. De toute façon, je commence à penser qu'il n'existe pas. Ou pas pour moi en tout cas. L'amour. Avec un grand A. Celui qui a tant manqué à Janet Berthrand. Celui qui fait que les amoureux s'aiment. Celui qui donne envie de vomir sur les bancs publics. Celui des contes de fées. Celui qui fait s'unir torchons et guenilles. Celui que je n'ai jamais trouvé, même en cherchant très fort. Celui qui parvient à tuer le ver solitaire...

Sans titre

Bon... voilà un bon moment que mon cerveau n'a rien composé. En fait, j'ai envie d'écrire, mais je ne sais pas trop sur quoi... J'aurais envie de hurler mon désaccord avec le choix électoral du 26 mars dernier. Un gouvernement de droite, avec une opposition officielle très à droite et un PQ dans la cage à poule. Alors que moi, je porte un peu plus à gauche (sans être hippie, bien entendu-je déteste les hippies qui sont hippies parce que c'est le fun de manifester contre l'utilisation d'engrais pour faire pousser les graines de soya et aussi parce que c'est le fun de faire 8 ans de cégep en sciences humaines et de faire la grève à chaque année et de porter des vêtements bruns-fin de la montée de lait). Mais le 26 mars dernier, ça fait déjà 1 semaine que c'est passé.

J'aurais envie d'écrire sur le fait que je n'ai pas le temps d'écrire parce que ces temps-ci je fais du 7 jours sur 7. Mais là-dessus je n'ai rien à ajouter. Ça dit ce que ça dit. Parenthèse: ce rush achève car le 9 avril j'ai une journée de congé, journée dans laquelle je ne ferai rien. Je prendrai place devant la télé mais je ne l'ouvrirai même pas. Si ça se trouve, je vais peut-être même commandé du resto pour être sûre de ne pas me faire à manger. Mais là, je devrai prendre le combiné et composer le # du resto et ça voudra dire que je ne ferai pas vraiment rien parce que je serai entrain de faire l'action de commander. Merde. Je demanderai à mon coloc de commander à ma place. Mais là aussi je ne ferai pas rien parce que je ferai l'action de lui demander de commander. Remerde. Je ne m'en sortirai pas. Du mieux que je peux je tenterai de ne rien faire. Je réduirai au minimum mes actions. Fin de la parenthèse.

J'aurais aussi envie d'écrire sur le beau temps qu'on a eu ce week end, de ma première crème glacée de l'été, de mon premier coup de soleil de l'été façon "racoon" et de la superbe marche que j'ai pris hier avec mon coloc. Mais la météo, c'est un sujet dont tout le monde parle et dont tout le monde se fiche en même temps. Ironique. Bien que le sujet soit universel, on s'en torche un peu de la météo et de mon visage de racoon. Rien à ajouter là-dessus non plus.

Je pourrais peut-être écrire sur la Sainte Flanelle qui se dirige peut-être vers les séries éliminatoires in extremis. Qu'au même moment, je commence une formation à RDS. Ce qui fera en sorte que je serai plongée dans un tourment assez tourmentant. Pas le temps de ne pas être à la hauteur. Parce qu'à Sport 30, le CH en séries, c'est comme un Dawson à TVA. Sauf que le CH en séries ça peut s'éterniser jusqu'en juin. Alors que Dawson n'aura duré que 2 semaines. Mais sans être pessimiste, je crois que ça pourrait durer juste 2 ou 3 semaines. Ça sera à suivre...Avec bière et chicken wings.

Alors j'écris un peu, parce que mes doigts aiment bien pianoter sur les touches du clavier. Parce que j'ai 2 lecteurs assidus et qui attendent impatiemment un nouveau post sur ce merveilleux blog. Parce que je ne savais pas trop quoi faire avant d'entammer ma 12e journée de travail sur 17... Parce que ça me le disait, simplement...