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Tant qu'à écrire dans un carnet... aussi bien que des gens risquent de me lire...

lundi 19 mars 2007

Histoire de 10e étage

Journée semie-pluvieuse/semie neigeuse. Journée où le seul état acceptable est le coma profond. Ou peut-être la catatonie. Bref, un état dans lequel on ne sort que lorsque Galarno se pointe le bout des rayons. Mais bon, je n'ai pas le choix de sortir de ma catatonie étant donné que tous les pédos du grand Québec n'attendent que le moment où Télé-Métropole parlera d'eux sur ses ondes à heure de grande écoute. Alors je pars dans l'espoir de commencer une journée qui sera peut-être différente des autres en sachant très bien qu'au bout du compte, les dîtes journées passées dans la tour de l'empire finissent toutes par se ressembler. Sauf quand le pape meurt. Sauf aussi quand des avions percutent un symbole new yorkais. Sauf aussi quand un dénommé Kimver pénètre dans un collège dans le but de créer un Columbine II. Là c'est différent. Durant ces journées-là, ça pisse en spray au 10e étage du 1600 Maisonneuve. Quoi que ça pisse également en spray durant une tempête de neige parce que quand la météo se déchaîne, on dirait que tous les pédos arrêtent de se faire arrêter et qu'il n'y a plus que Colette qui a des choses à dire. Mais ça, c'est un autre chapître.

Une journée qui apparemment sera semblable à celle de la veille, et sûrement à celle du lendemain. Mais le lendemain, peut-être que Fidel va mourir (le dictateur, pas le chanteur country) et alors ça pissera sûrement en spray. Mais ça, ça serait un autre chapître. Donc j'ammorce ma journée, de bonne humeur malgré la possible similitude avec la journée de la veille. Je prends l'ascenseur. Je le prends toujours pour monter au 10e, c'est moins esquintant. Je cherche ma foutue carte d'accès. Merde. Loin dans le fond de mon sac. Comme hier. Et sûrement comme demain (même si Fidel le dictateur meurt, ça ne changera rien au fait que ma carte est toujours loin dans mon sac). Et là, je lève les yeux. Je tombe presqu'à la renverse. En fait, je tombe parce que j'ai mangé la porte vitrée dans la face. Et là, IL me relève. LE nouveau caméraman. Avec son sourire à faire mourir de jalousie tous les Brad de ce monde. Avec son teint éblouissant de surfer australien (en pleine journée de catatonie d'hiver en plus). Avec sa barbe d'écrivain; pas d'écrivain pas propre, mais d'écrivain sexy. Et avec dans ses yeux... Wow! Une étincelle de malice. Non. Une étincelle complice. Et il me dit d'une voix suave, sensuelle:"Ça va???" "Bbebbbien mememerci"que je lui répondis, rouge écarlate (aussi rouge que les chaussures de Dorothée dans The wizard of Oz). Mais c'étaient un bégaiment et un rougeoiment complice, assurément... Peut-être que ma journée sera différente en fin de compte...

Cette histoire se trouve à être légèrement pimentée, mais juste un peu. Certains éléments sont vrais, certains (plutôt rares) ne le sont pas. Des éléments agrémentés, gonflés, soufflés... juste pour le plaisir du lecteur et de la rédactrice de ce post.

Mais la morale de cette histoire, c'est que les journées se suivent, se ressemblent souvent, mais peuvent parfois nous suprendre...

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