Bienvenue dans mon monde

Tant qu'à écrire dans un carnet... aussi bien que des gens risquent de me lire...

jeudi 20 décembre 2007

En nouvelle-Zelande

En Nouvelle-Zelande ca brasse. En Nouvelle-Zelande, il y a des tremblements de terre...6.8 sur l'echelle de Richter...En N-Z, il y a des immeubles qui partiellement se sont effondres... En N-Z, c'est normal que ca brasse comme ca, parce qu'il parait que c'est directement sur la ceinture de feu du Pacifique, ceinture dans laquelle, si vous vous rappelez vos cours de geo, il y a une forte activite tectonnique (est-ce que ca s'ecrit comme ca?). Je ne sais pas moi, mais c'est ce qu'il parait... Mais merde, je suis en Nouvelle-Zelande!?! Qu'est-ce que je fous ici!?! Mais non, mon ''hostel'' ne s'est pas effondrer. Mais oui, j'ai ressenti le dit tremblement de terre (pour ceux qui ont ecouter les nouvelles et qui savent qu'il y a eu un tremblement de terre ici). Mais a ce qu'il parait, a ce qu'on en dit dans les nouvelles, ce seisme a eu lieu a Gisborne, sur la cote Est. Je ne sais pas moi, c'est ce qu'on dit. En fait, son epicentre etait a quelque chose comme 50km de la dite Gisborne, dans l'ocean. Je ne sais pas moi, je ne me fie qu'a ce qu'on me raconte! En N-Z, on a craint un Tsunami (comme la chanson le dit: Aimes-tsunami comme moi?!?). Mais en N-Z, il n'y a point eu de tits namis. Le calme plat du cote vague de l'ocean. En Nouvelle-Zelande, a part les tits touristes nords-amercains (sauf peut-etre ceux de la Californie) qui comme moi, n'ont jamais ressenti de ''earthquake'', personne ne panique... Phenomene courant m'a-t-on dit. Je ne sais pas moi, c'est ce qu'on dit!

Bref, si la Nouvelle-Zelande qui brasse ca vous interesse,vous pouvez aller lire les infos sur cyberpresse.ca!

vendredi 14 décembre 2007

La vie a Taupo

Bon... me voila stoppee a Taupo pour quelques semaines...Le temps de me ramasser du bacon...Un petit cafe fort sympa, nommer le Coffee Plus, a decider de prendre la chance d'embaucher une Quebecoise qui ne fait que baraguouiner l'anglais... Excellent! J'aime bien Taupo, j'ai la chance d'etre sur le bord d'un gros lac et d'etre pas trop loin d'une riviere, d'une chute et d'une ''hot spring''! Je dois explorer, il y a beaucoup de choses a voir par ici. Je vous fais le topo, c'est donc a Taupo que je passerai Noel... Avec plein de monde inconnu, des chinoises, des allemandes, des belges, des maudits francais, des kiwis. On va surement se faire un gros party. On va boire et on va manger, pareil comme au Quebec, mais je serai ni avec ma famille, ni avec mes amis. Je serai juste a l'autre bout du monde avec des inconnus. Mais pour moi ca sera juste un gros party. Je ne me sens pas trop dans l'esprit des fetes... Pas evident de se mettre dans le beat avec des palmiers et des gougounes.

Parfois je m'ennuie du Quebec, parfois je me dis que je suis vraiment bien ici. Parfois je me dis que je pourrais passer ma vie a voyager, parfois je me dis qu'il faudrait peut-etre que je songe a ma vie et a ce que je veux en faire. Mais ca c'est juste parfois... Je prefere ne pas y penser, ou y penser juste parfois... Et parfois je me dis que je suis vraiment poche en anglais, parfois je me dis que je ne suis pas si pire que ca... Mon univers est partager entre differents parfois... C'est normal, ca arrive ca parfois en voyage!

A etre souvent toute seule, ca donne envie d'etre plus souvent toute seule... Des fois je ne vais pas trop vers les gens parce que je suis bien toute seule. Etrange. A passer beaucoup de temps avec soi-meme, on en vient qu'a aimer sa propre compagnie...Je ne dirais pas que je suis rendue sauvage, parce que j'aime bien souper avec d'autres voyageurs et me promener avec eux, mais on dirait que je m'aime plus qu'eux... C'est sur que je suis tellement extraordinaire, ca ne peut pas etre autre chose que merveilleux que de passer du temps avec moi-meme...Mais bon! Tout ca pour dire que je ne trouve pas ca si pire de voyager toute seule. C'est certain que je vais etre ecoeuree de moi-meme par moments, mais ca n'est pas vraiment encore arriver (sauf peut-etre les premiers jours ou la, je n'appreciais guere ma compagnie...)! Mais ca ne veut pas dire que mon monde ne me manque pas... Off course I miss you... Mais j'ai beaucoup de decouvertes a faire avant d'etre vraiment ''homesick''...

Alors avec moi-meme, mes idees, mes parfois, je suis la, a l'autre bout du monde a vouloir garder chaque instant dans ma tete. Parce que plus il y a d'instants dans ma tete, moins il y a d'espaces pour les parfois qui sont parfois difficile a suivre...

samedi 8 décembre 2007

Rotorua? que dis-je, Tauranga!

Partir, me laisser porter au gre du vent, de mes sentiments. Voila ce que j'aime d'avoir du temps... Les imprevus constituent les plus beaux moments des voyages. Alors j'adore l'imprevisibilitee, ca permet de rencontrer mon ami le hasard qui m'a permis de rencontrer des amis par hasard, vous me suivez? Donc, j'avais comme plan d'aller a Roturua, mais finalement les filles qui m'y conduisaient ont decider de changer de cap rendues a mi-chemin...

''Ca te derange si on va a Tauranga a la place?'' Me demanderent-elles.
''Euh, non, pas vraiment, euh, ok'' leur repondis-je.
''Alors cap sur Tauranga/Mt Maunganaui'' rencherirent-elles.

C'est ainsi qu'Emilie, se retrouva dans un tout petit backpackers hostel a Mt Maunganaui. A son grand bonheur! Au menu: soleil, beaux surfers bronzes, rencontres merveilleuses, journees incroyables, plage, montagne, magasinage, lecons de surf (oui oui, lecons de surf)! Le bonheur d'une mademoiselle qui essaie de vivre la ''surf attitude'' et de se rapprocher de d'autres imprevus comme celui-la!

J'irai tout de meme a ''smelling'' Rotorua... Ou peut-etre pas... Non, surement, car j'ai deja mon billet de bus... A moins que le chauffeur me demande quelle direction je veux donner au bus... Dans ce cas, je changerai de cap... Mais ca m'etonnerait...Rares sont les chauffeurs qui demandent aux passagers ou ils veulent aller... Mais je suis a l'autre bout du monde, dans le pays qui a des toilettes qui ''flushent'' dans l'autre sens, dans le pays ou rien n'est impossible pour quiconque se laisse porter au gre du vent...

jeudi 6 décembre 2007

Prochaine Station: Rotorua!

Apres 3 jours passes dans la ''merveilleuse'' ville de Auckland, j'ai packter mes bagages pour partir vers Rotorua, ou la ville volcanique qui pue! Je vais passer 2 ou 3 jours la-bas question de m'impregner comme il faut de l'odeur d'oeufs pourris qui souffrent (haha, jeu de mots destines seulement a ceux qui ont plus que 3 de quotient intellectuel-volcanique, oeufs pourris, souffre...Je suis la Einstein des jeux de mots)! Je monterai a bord d'un ''full quebec car'' parce qu'ici j'ai rencontre 2 quebecoises qui ont louer une voiture et qui vont a la meme place. Elles sont vraiment gentilles! Ca fait du bien un peu de laisser l'anglais de cote pour pouvoir placer un bon tabarnak compris par quelqu'un.

Dans un tout autre ordre d'idee, je peux affirmer que mon blues d'arrivee est maintenant passer. Je pense que c'est le choc qui a causer ca. Ou la peur d'etre seule... Hier j'ai passer la journee a me promener dans la ville, j'ai pris quelques autres photos, juste pour m'amuser. Je suis alle prendre une biere dans un petit bar pres de l'hotel (c'etait un ''all you can eat pizza special'' pour 10$ avec une biere graaatisss, miam, un repas meilleur que du thon et du riz blanc)! J'ai fait la rencontre de Aaron, un beau pilote de 31 ans qui m'a amener dans un autre pub ou on a encore pris de la biere! Il etait vraiment tres gentil, il voulait surement coucher avec moi (comme tant d'autres-pick a number Aaron) mais il est rester tres courtois, tres gentleman. Ce qui fait que hier soir, je me suis couchee avec le sentiment d'avoir eu une superbe journee, bien remplie et la sensation que je ne suis pas ici pour rien et que j'entame 6 mois et 1/2 d'enrichissantes rencontres et de journees bien remplies. Un sentiment comme ca, ca fait sourire et se coucher avec le sourire ca fait bien dormir et bien dormir ca transforme le blues en jaune... Jaune comme du jaune d'oeuf (oeuf qui je l'espere ne pourrira pas)...

Donc le coeur leger je pars, sun glasses on my head/sunscreen on my skin, vers Rotorua, ville sulfureuse avec ses paysages typiques de la Nouvelle-Zelande, ses plages mi-bleues, mi-brunes, ses bains thermaux naturels et artificiels et son odeur particuliere...Tout cela en esperant rencontrer d'autres Aaron qui voudront coucher avec moi, d'autres quebecoises qui voudront m'embarquer dans leur voiture, et d'autres bar avec des ''all you can eat pizza''...

Prochain arret: Lake Taupo!

mardi 4 décembre 2007

Arrivee a destination

Bon! Enfin me voila en terre neo-zelandaise! Apres 1000 h d'avion et d'aeroport... Heureusement, je faisais assez pitie pour me faire changer de vol et en avoir un direct vers Auckland! Alors m'y voici!
Pas facile d'ecire avec pas d'accent...Mais au moins je viens de trouver le ' ce qui me permettra de ne plus ecrire avec des virgules... Comme je le disais 2 lignes plus haut, je suis presentement a Auckland, tres grosse ville (la plus grosse en fait) de la Nouvelle-Zelande, mais certes pas la plus belle... C'est tres industriel... Il y a un port pas trop loin, je vais tenter de voir si je peux aller me promener sur le bord de l'eau. Mais la pour le moment, il pleut a boire debout... Donc je reste debout, a boire avec mes yeux la pluie qui ruisselle sur les fenetres...Boring! Alors je me contente de surfer sur internet pour voir les possibilites d'emploi qui s'offrent a moi... Je n'aurai pas vraiment le choix de faire du housekeeping (femme de chambre) ou du fruit picking (picakge de fruits)! Dans un anglais plutot mediocre, j'ai reussi a obtenir un IRD tax number (un genre de numero d'assurance sociale qui me permet de travailler et de payer des impots... Eurk, partie plate du travail) et je me suis egalement ouvert un compte en banque! Wouhaaaaaaa!

Serieusement, je reussis a bien comprendre les autres voyageurs et aussi a bien me faire comprendre, mais l'anglais macher et accentuer des neo-zelandais reste en partie incomprehensible...Surtout lorsque j'ai a discuter avec l'un des 10 000 000 d'asiatiques...CALISSE!!!!!!!!!!!!! Contentez-vous de faire des sushis et laissez tomber l'anglais! Un asiatique qui parle le neo-zelandais, c'est pire qu'un asiatique qui essaie de parler francais! TOTALEMENT INCOMPREHENSIBLE!!!!!!!!!!

Mais bon... Ils sont presentement le dernier de mes sushis! (haha, quel excellent gag que je me plais a recycler)! Honnetement, je pense que le Quebec va me manquer plus que je ne l'imaginais... En arrivant, un p'tit blues m'a envahie... Je me suis vraiment demander dans quelle galere je me suis embarquee...Le motton a passer, je me suis dit que c'etait pour le mieux...Une experience enrichissante, dans laquelle je ne peux sortir que grandie... Bla bla bla... Quand on se sent loin et qu'on est a l'autre bout du monde, on se sent loin vraiment tres loin... plus que loin, on se sent un peu seule au monde a l'autre bout de ce monde...Mais c'est normal, je dois me laisser le temps d'arriver, d'arriver au bout de mes reves... Je ne dois surtout pas perdre de vue les raisons qui m'ont pousser a venir ici...Sinon, je me perdrai moi-meme de vue... Ce qu'il ne faut pas... Je dois au moins rester dans mon propre champ de vision a defaut d'etre dans le votre...Mais constamment parler en anglais me donne l'impression d'etre quelqu'un d'autre; c'est la que je vois que le francais c'est plus qu'une langue... C'estMA langue, ma langue de chez nous, ma langue qui, sans que je le sache, me definit en grande partie. Je ne reviendrai assurement pas bilingue, mais je reviendrai assurement une francophone qui comprend bien une langue qui n'est pas du tout la sienne...

Voila! Puisque ca fait presentement 3,44$ que je depense a ecire sur un blog que peu sur la terre liront, je vais continuer mon exploration d'Auckland, je vais tenter de trouver mon surfer en allant voir si le bord de l'eau n'est pas trop tremper par la pluie! Prochain arret: Rotorua/Lake Taupo la ou je vais tenter de denicher un boulot!!!!

Prenez soin de vous, lecteurs enneiges du Quebec!!

dimanche 18 novembre 2007

14 dodos et puis s'en va

Dans 14 dodos... Ou enfin ce que l'on peut appeler dodo. Disons que mon sommeil est assez agité ces temps-ci. Je me demande bien pourquoi(ha!). Je ne pensais pas que partir en voyage m'empêcherait de dormir plusieurs jours en avance... Ha, mais si, c'est c'est confirmé, c'est bel et bien possible! Pourtant tout est réglé...Visa, passeport, chambre, (bagages presque prêts). Il ne me reste qu'à prendre place à bord de l'avion et de me laisser porter, comme ça, simplement jusqu'à l'autre bout du monde. Je suis pas mal fébrile. C'est la première fois que je pars seule en voyage. C'est la première fois que je pars aussi loin en voyage. C'est la première fois que je pars aussi longtemps en voyage. Plein de premières... Surprenant que ça agite mon sommeil... Mais j'ai toujours hâte de me coucher même si je ne dors pas si bien que ça parce qu'en me couchant, je sais que le lendemain il restera un jour de moins avant mon départ. Alors dès le matin arrivé, j'ai déjà hâte au soir pour pouvoir me coucher. Ouais!

Mais ce dont j'ai le plus hâte, c'est d'arrêter de travailler. Oh oui! Dans 5 jours (parce que je compte aujourd'hui, étant donné que je ne suis pas encore au travail). Jeudi le 22 novembre. Avoir hâte de terminer rend cependant les journées de travail interminables. C'est long. Je veux être jeudi! Parce que jeudi il ne restera que quelques jours avant mon départ.

Alors, moi qui part dans 14 dodos, qui ne dors pas beaucoup, et qui a terriblement hâte de ne plus travailler, je dis aurevoir à ceux que je ne verrai pas et je dis aussi que si l'envie de partir vous prend, ne refoulez pas cette envie, partez, ce sera assurément pour le mieux, tant en y allant qu'en revenant... Et suivez mes aventures sur ce blog!

jeudi 25 octobre 2007

Voyage au pays des kiwis...

Oh non!! Ce n'est pas un miracle! Ce blog n'est pas mort, this blog is not dead. Si ça se trouve, c'est ici que j'écrirai les péripéties de mon prochain voyage (voyage qui, soit dit en passant, arrive plus vite que je n'arrive à le préparer)! C'est pour être sûre que ceux et celles qui me liront, le feront parce que ça les intéresse, non pas parce qu'ils/elles ont reçu mon couriel par erreur! Se retrouveront ici toutes mes péripéties... Ou presque... Je garderai pour moi les détails croustillants qui concernent les beaux surfers blonds bronzés...Hummmmmm!!!! Mes sauts en bungee, mes randonnées, mes rencontres... Presque tout. J'essaierai d'être assidue à l'écriture, mais je ne veux pas le promettre, juste au cas où je ne tiendrais pas ma promesse...

J'ai hâte! Mais j'ai peur... Incapable de rester au pays, l'aventure m'appelle... Mais qui dit aventure, dit aussi inconnu. L'inconnu crée l'attente et l'attente engendre un peu la peur... Je ne sais pas si j'ai plus hâte que peur... Chose certaine, j'ai hâte de quitter Montréal pour un bout, de me retrouver en nature, de me débétoniser, quelques instants, juste 6 mois et 1/2. Ce n'est pas long 6 mois et 1/2... C'est la moitié d'une année plus la moitié d'un mois... Ça passe vite... Il y a 6 mois et 1/2, j'en étais à préparer un certain voyage au Pérou...Et à me demander quoi faire de ma vie. Maintenant je me demande toujours quoi faire de ma vie, mais ce n'est plus un voyage au Pérou que je prépare, mais un voyage à l'autre bout du monde (et pour Montréal, il ne peut pas y avoir plus l'autre bout du monde que le bout du monde où je vais atterir).

C'est court la moitié d'une année plus la moitié d'un mois... C'est court, mais ça remettra sûrement bien des choses en perspective... Mais je ne pars pas pour ça... Sûrement un peu, parce que quand on part pour si longtemps, il y a une petite partie de notre quotidien qu'on veut mettre de côté... Mais je ne pars pas juste pour remettre des choses en perspective. Je pars pour ne pas avoir à faire le bilan de ma vie à 50 ans et me dire que j'aurais du partir. Je pars parce que Montréal, est une de ces parties de mon quotidien que je veux mettre de côté... Je pars parce que j'ai envie de connaître autre chose. Je pars parce qu'après, il faudra que je me concentre sur une vie sérieuse, avec moins de dépenses, moins de folleries -il paraît que rendu à 24-25 ans c'est un bon temps pour ça qu'y disent. Je pars aussi pour moi, pour me tester... Tester ma débrouillardise. Tester ma capacité d'éloignement. Tester mes aptitudes à briser la routine qui m'enlise depuis un certain temps. Voilà! Je pars pour ces raisons et aussi pour d'autres que je garde pour moi. Mais je pars... dans 38 jours! Oh yeah! Et comme le dit si bien Nanette: "Ce soir, on danse, on danse à Kiwiland hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!!!!!!"

samedi 14 avril 2007

A nice butterfly

Pas de crise de célibat cette fois. Pas de mélancolie de fille sans homme. Pas de boule dans la gorge. Pas de larmes, juste des mots. (En fait, le dernier post n'a fait jaillir de moi aucune larme, c'est juste que je le trouvais un peu tristounet, terne, sans couleur, sans pétillant, sans saveur). Mais là, je me sens différente. Oh non amis lecteurs, je n'ai toujours pas trouvé l'amour avec un grand A, ne vous inquiétez pas, si j'y parviens, ce sera écrit en grosses lettres dans le ciel, je l'anoncerai à TVA via l'hélico, je le crierai très fort et vous aurez un faire-part pour mon mariage. Bien que le Prince William soit de nouveau célibataire, je ne crois pas tellement en l'amour séparé par un océan.
-Mais je t'aime moi
-Désolée William. Pas de chance pour toi. Trop loin.
-Mais... Je viendrai te rejoindre!
-Cesse de te faire du mal. Tu ne peux emmenager au Québec, ici tu ne serais prince de rien... Sauf peut-être de la poutine, si tu en venais à travailler au Roi de la poutine, sait-on jamais. Mais je doute que c'est ce à quoi tu aspires...
-Je ne peux vivre sans toi.
-Ha... comme tous les autres. Take a number...
C'était un extrait de ma dernière conversation téléphonique avec Will.

Qu'est-ce que je disais? Ha oui, je me sens différente. Différente de quoi??? Je sais pas. Différente dans le sens de plus de caffard, plus de blues, plus de musique trisssse dans ma tête. Pourquoi, je sais pas. Je veux être de bonne humeur. J'essaie. Je réussis, j'y parviens. J'arrive à sourire au printemps, même si sa réponse c'est 1000 cm de neige. Je veux rire, jouer sauter danser. M'amuser. Je me sens inspirée. Par quoi? Je ne sais pas. Ma muse qui m'amuse me dit de retourner dans les douceurs de l'enfance, dans le musée de l'innocence. J'ai en vie de vie. J'ai envie de vitesse (pas en voiture, ça j'ai donné). Envie de vie en vitesse. Envie de test. Testez-moi, défiez-moi, je vous prouverai que je suis en vie. Le papillon qui sort après une longue gestation dans son cocon. Papillon magnifique, plein de couleurs qui s'affichent. Coloriée de mes couleurs printanières, je vole avec un seul objectif, sourire à tous ceux qui accepteront que je souris. Free smile, take one!

lundi 2 avril 2007

Le printemps

2 textes en une journée, du jamais vu dans l'histoire des posts! Mais là j'ai trouvé sur quoi écrire. J'ai un léger cafard cette semaine. Une tite bebitte qui me gruge par en dedans. Un ver solitaire mangeur d'émotions joyeuses. En fait, ce cafard me gruge depuis un petit bout de temps. Alors que mon coloc se prépare à sortir charme et sourire pour traquer les femelles en jupe sur St-Denis, moi j'ai envie de renoncer. Renoncer à cette quête du printemps. Cette croisade qui à chaque année me déçoit, me rend un peu plus triste et me laisse un goût légèrement amer. Je le cherche, sans jamais le trouver vraiment. Je regarde sur les terrasses, dans le métro, dans les nids-de-poule. Rien. Le néant. Nada. Niet. Et quand je pense avoir trouvé, je me rends compte que ce que j'ai trouvé ce n'est pas vraiment ce que je cherchais. Alors je suis déçue, je soupire, je mets un plaster sur la croquée qu'a pris le ver dans mes émotions. Mais là, ma trousse de premiers soins est vide. Je suis en manque de plasters. J'ai eu beau acheter des parts de Bend aid, je manque quand même de plasters. Je ne suis pas suffisamment armée pour contrer le ver solitaire. Je n'ai pas suffisamment d'effectifs millitaires pour faire cette croisade, cette quête du printemps. Quand je les vois tout oublier autour d'eux, quand je les vois s'oublier l'un dans l'autre, les amoureux sur les bancs publics (pour reprendre George Brassens) qui oublient qu'autour d'eux c'est gris, moi je n'oublie pas que je saigne et que je n'ai pas de plaster. Hémorragie interne. Y-a-t-il un médecin dans la salle?

Alors je renonce. Je ne le cherche plus. En ne cherchant pas, je ne risque pas d'être déçue si je trouve quelque chose que je ne cherhais pas. Cela va de soi il me semble. De toute façon, je commence à penser qu'il n'existe pas. Ou pas pour moi en tout cas. L'amour. Avec un grand A. Celui qui a tant manqué à Janet Berthrand. Celui qui fait que les amoureux s'aiment. Celui qui donne envie de vomir sur les bancs publics. Celui des contes de fées. Celui qui fait s'unir torchons et guenilles. Celui que je n'ai jamais trouvé, même en cherchant très fort. Celui qui parvient à tuer le ver solitaire...

Sans titre

Bon... voilà un bon moment que mon cerveau n'a rien composé. En fait, j'ai envie d'écrire, mais je ne sais pas trop sur quoi... J'aurais envie de hurler mon désaccord avec le choix électoral du 26 mars dernier. Un gouvernement de droite, avec une opposition officielle très à droite et un PQ dans la cage à poule. Alors que moi, je porte un peu plus à gauche (sans être hippie, bien entendu-je déteste les hippies qui sont hippies parce que c'est le fun de manifester contre l'utilisation d'engrais pour faire pousser les graines de soya et aussi parce que c'est le fun de faire 8 ans de cégep en sciences humaines et de faire la grève à chaque année et de porter des vêtements bruns-fin de la montée de lait). Mais le 26 mars dernier, ça fait déjà 1 semaine que c'est passé.

J'aurais envie d'écrire sur le fait que je n'ai pas le temps d'écrire parce que ces temps-ci je fais du 7 jours sur 7. Mais là-dessus je n'ai rien à ajouter. Ça dit ce que ça dit. Parenthèse: ce rush achève car le 9 avril j'ai une journée de congé, journée dans laquelle je ne ferai rien. Je prendrai place devant la télé mais je ne l'ouvrirai même pas. Si ça se trouve, je vais peut-être même commandé du resto pour être sûre de ne pas me faire à manger. Mais là, je devrai prendre le combiné et composer le # du resto et ça voudra dire que je ne ferai pas vraiment rien parce que je serai entrain de faire l'action de commander. Merde. Je demanderai à mon coloc de commander à ma place. Mais là aussi je ne ferai pas rien parce que je ferai l'action de lui demander de commander. Remerde. Je ne m'en sortirai pas. Du mieux que je peux je tenterai de ne rien faire. Je réduirai au minimum mes actions. Fin de la parenthèse.

J'aurais aussi envie d'écrire sur le beau temps qu'on a eu ce week end, de ma première crème glacée de l'été, de mon premier coup de soleil de l'été façon "racoon" et de la superbe marche que j'ai pris hier avec mon coloc. Mais la météo, c'est un sujet dont tout le monde parle et dont tout le monde se fiche en même temps. Ironique. Bien que le sujet soit universel, on s'en torche un peu de la météo et de mon visage de racoon. Rien à ajouter là-dessus non plus.

Je pourrais peut-être écrire sur la Sainte Flanelle qui se dirige peut-être vers les séries éliminatoires in extremis. Qu'au même moment, je commence une formation à RDS. Ce qui fera en sorte que je serai plongée dans un tourment assez tourmentant. Pas le temps de ne pas être à la hauteur. Parce qu'à Sport 30, le CH en séries, c'est comme un Dawson à TVA. Sauf que le CH en séries ça peut s'éterniser jusqu'en juin. Alors que Dawson n'aura duré que 2 semaines. Mais sans être pessimiste, je crois que ça pourrait durer juste 2 ou 3 semaines. Ça sera à suivre...Avec bière et chicken wings.

Alors j'écris un peu, parce que mes doigts aiment bien pianoter sur les touches du clavier. Parce que j'ai 2 lecteurs assidus et qui attendent impatiemment un nouveau post sur ce merveilleux blog. Parce que je ne savais pas trop quoi faire avant d'entammer ma 12e journée de travail sur 17... Parce que ça me le disait, simplement...

lundi 19 mars 2007

Histoire de 10e étage

Journée semie-pluvieuse/semie neigeuse. Journée où le seul état acceptable est le coma profond. Ou peut-être la catatonie. Bref, un état dans lequel on ne sort que lorsque Galarno se pointe le bout des rayons. Mais bon, je n'ai pas le choix de sortir de ma catatonie étant donné que tous les pédos du grand Québec n'attendent que le moment où Télé-Métropole parlera d'eux sur ses ondes à heure de grande écoute. Alors je pars dans l'espoir de commencer une journée qui sera peut-être différente des autres en sachant très bien qu'au bout du compte, les dîtes journées passées dans la tour de l'empire finissent toutes par se ressembler. Sauf quand le pape meurt. Sauf aussi quand des avions percutent un symbole new yorkais. Sauf aussi quand un dénommé Kimver pénètre dans un collège dans le but de créer un Columbine II. Là c'est différent. Durant ces journées-là, ça pisse en spray au 10e étage du 1600 Maisonneuve. Quoi que ça pisse également en spray durant une tempête de neige parce que quand la météo se déchaîne, on dirait que tous les pédos arrêtent de se faire arrêter et qu'il n'y a plus que Colette qui a des choses à dire. Mais ça, c'est un autre chapître.

Une journée qui apparemment sera semblable à celle de la veille, et sûrement à celle du lendemain. Mais le lendemain, peut-être que Fidel va mourir (le dictateur, pas le chanteur country) et alors ça pissera sûrement en spray. Mais ça, ça serait un autre chapître. Donc j'ammorce ma journée, de bonne humeur malgré la possible similitude avec la journée de la veille. Je prends l'ascenseur. Je le prends toujours pour monter au 10e, c'est moins esquintant. Je cherche ma foutue carte d'accès. Merde. Loin dans le fond de mon sac. Comme hier. Et sûrement comme demain (même si Fidel le dictateur meurt, ça ne changera rien au fait que ma carte est toujours loin dans mon sac). Et là, je lève les yeux. Je tombe presqu'à la renverse. En fait, je tombe parce que j'ai mangé la porte vitrée dans la face. Et là, IL me relève. LE nouveau caméraman. Avec son sourire à faire mourir de jalousie tous les Brad de ce monde. Avec son teint éblouissant de surfer australien (en pleine journée de catatonie d'hiver en plus). Avec sa barbe d'écrivain; pas d'écrivain pas propre, mais d'écrivain sexy. Et avec dans ses yeux... Wow! Une étincelle de malice. Non. Une étincelle complice. Et il me dit d'une voix suave, sensuelle:"Ça va???" "Bbebbbien mememerci"que je lui répondis, rouge écarlate (aussi rouge que les chaussures de Dorothée dans The wizard of Oz). Mais c'étaient un bégaiment et un rougeoiment complice, assurément... Peut-être que ma journée sera différente en fin de compte...

Cette histoire se trouve à être légèrement pimentée, mais juste un peu. Certains éléments sont vrais, certains (plutôt rares) ne le sont pas. Des éléments agrémentés, gonflés, soufflés... juste pour le plaisir du lecteur et de la rédactrice de ce post.

Mais la morale de cette histoire, c'est que les journées se suivent, se ressemblent souvent, mais peuvent parfois nous suprendre...

samedi 17 mars 2007

Selon un petit site recommandé par Linda, ma ferveur politique est:
Parti Vert: 67%
Parti Québécois: 58%
Québec Solitaire (euh...Solidaire): 36%
Action Démocratique du Québec: 8%
Et le dernier, et oui le moindre, le Parti Libéral: 0%!

Je crois sincèrement que mon vote ira au Parti Vert... Désolée Mme Harel, vous m'apparaissez fort sympathique, mais je sais pertinemment que vous allez rentrer fort dans votre château-fort fort bleuté parce que vous êtes opposée très peu fortement à un poteau libéral et que ça fait plus de 20 ans que vous n'avez guère de compétition. Alors je donnerai un vote pour que le parti vert ait plus de blé, de bacon, de cash, de monney(accomodez-vous raisonnablement avec le terme qui vous convient)... Question de se construire une vraie opposition basée sur une politique environnementale solide pour les prochaines années, avant que l'être humain ne meure déséché par le pas d'air, le pas d'eau, le pas de terres fertiles et les regrets de ses agissements.

Un vote perdu me direz-vous? Peut-être. Mais je préfère un vote perdu plutôt qu'un vote de candidat. Parce que si je vote Louise Harel, je vote pour une candidate et non pour un parti. Une excellente politicienne certes, qui en plus a l'air d'une grand-maman géniale. Un pilier péquiste. Mais ma ferveur bleue a perdu un peu de son éclat. J'ai encore un fleur-de-lysé de tatoué sur le coeur, mais on dirait que j'y crois moins. Désolée André, tu as réussi à faire déteindre mon tatouage.

vendredi 16 mars 2007

Toxic-la rançon de la gloire




Il fut un temps où elle était belle. Il fut un temps où elle était mince. Il fut un temps où elle avait tout ce dont une fille peut rêver.



Il est maintenant un temps où elle est laide (dehors comme en dedans). Il est maintenant un temps où elle n'est plus tout à fait mince. Il est maintenant un temps où toutes les filles rêvent de lui ressembler... en rien.


Britney. Une star qui brille un peu moins. Je dirais même plus, une star qui n'a plus vraiment de pointes. Dommage. La rançon de la gloire. L'autre côté de la médaille. Pendant que le monde entier assiste quotidiennement à sa déchéance et pendant que les "jet set newspapers" font couler de l'encre sur son dos, elle elle appelle à l'aide. De façon très malhabile, j'en conviens, mais c'est quand même un appel à l'aide. De paûmée à star, de star à paûmée, la roue a tourné un peu vite pour elle, elle a perdu le contrôle. Elle l'avait peut-être préssenti dans Toxic: "Too high, Can't come down, Losin' my head, Spinnin' 'round and 'round... Do you feel me now?"


Mais le point ce n'est pas pour dire que Britney fait pitié. C'est pour dire qu'au fond, on s'en crisse. Si c'était moi qui était toute en cris et en crise, tout le monde s'en crisserait. Et ça serait bien correct de même. Pendant que Britney crie et se décrisse, on suit sa crise. Mais ne trouvez-vous pas qu'il y a plus de cris urgents à entendre?...

mardi 6 mars 2007

Merci à mes anges

J'ai toujours dit que j'avais un ange gardien ultra protecteur... Je rectifie mon tir... Je n'ai pas un ange gardien, j'ai DES anges gardiens ultraprotecteurs. J'en ai eu la preuve hier après-midi. J'ai failli mourir. Oui oui, M-O-U-R-I-R. Mourir avec un grand M. Passer de vie à trépas. M'endormir pour ne jamais me réveiller. Bon sûrement pas tant que ça, mais reste que j'ai fait des tonneaux avec la voiture maléfique (voiture qui désormais se nommera 666) et que j'ai passé 10h à l'hôpital, immobilisée, à pisser dans une bassine et à attendre que le doc me dise si je serai paraplégique ou si je serai juste coincée pour les prochains(es) jours/semaines. Otption #2. Fiou! Merci à mes anges!!!

Je ferai campagne pour le port de la ceinture de sécurité. Je crierai haut et fort à tous les conducteurs imbéciles de la porter. Juste un peu de physio me remettera sur pied, alors que sans ceinture, je me ferais laver par ma mère jusqu'à la fin de mes jours.

Les réflexions post-accident sont bizarres je trouve. Me voilà suspendue dans ma voiture, mon côté étant vers le haut. Réflexe stupide, je détache ma ceinture. Paf, je m'écrase dans le fond, à cause d'un principe dont on m'a parlé qui s'appelle gravité. Là, je me rends compte que mon café Tim a pris le bord, il est donc vide, prêt à se faire dérouler le rebord. Je déroule. Je n'ai même pas gagné de Ipod. Merde! J'éteins 666, par peur d'incendie. J'essaie de sortir, mais toujours à cause de cet effet qu'est la gravité, la porte est innouvrable. J'essaie de défoncer le pare-brise qui était déjà pas mal amoché, rien à faire. Ce n'est certainement pas une porte qui va avoir le dessus sur moi... Je me mets à pousser dedans de toutes mes forces avec mes épaules. Chose stupide, puisqu'à ce moment, j'ignore encore si je suis paraplégique parce que je n'ai pas pris le temps de m'auto-examiner. Alors me voici assise sur le bord de 666, les pieds ballotants. Un gentil monsieur m'a porté assistance jusqu'à ce que l'ambulance arrive (étant donné que j'avais mal au niveau du cou, on a pas pris de chance) et s'en sont suivis les évennements décris un peu plus haut.

Une chance que les tonneaux je les ai fait dans un banc de neige molle... Sans cela, je ne serais pas là à décrire l'accident d'hier... Merci à mes anges!

samedi 3 mars 2007

Crémeuse ou traditionnelle?!?

Puis-je avoir le choix de ne pas avoir le choix??? Je n'ai pas le choix, je dois faire un choix. Choix je quitte, choix je reste (amusant jeu de maux, (parce qu'un choix c'est un moindre mal entre 2 choses)). Peser le pour et le contre de 2 situations ayant chacune autant de pour que de contre. Je dois libérer mon esprit de ce fardeau qu'est le choix. Salaire, voyage, environnement de travail, statut. Statut quo ou changement. Statue, on ne bouge plus. À moins que je ne change de cap? Peut-être devenir pape... Aaaarrrggghhhhhhhh!!! Pas un troisième choix, je ne m'en remetterais pas!

Je veux qu'on décide à ma place. Je ne suis pas payée pour prendre des décisions, je suis payée pour les subir! Je veux me réveiller demain matin et que quelqu'un me dise quoi faire. Je veux désapprendre l'appris. Cet appris qui nous donne la liberté et l'intelligence de choisir. Cet appris qui nous différencie des animaux. Cet appris qui, au moment où j'écris ces lignes, est entrain de me rendre folle-quoi que ma folie est déjà rendue à un point relativement avancé, sans y ajouter l'effet du choix-et de me faire arracher les cheveux.


Je veux seulement retrouver ma sérénité d'antan, lorsque tout était décidé pour moi. Je ne veux seulement qu'une sorte de céréale à manger. Je ne veux seulement que de l'eau à boire. Je ne veux seulement que des vêtements rouge. Je ne veux seulement qu'un endroit où travailler. Je ne veux seulement que de la salade de choux crémeuse...



Je rêve

Je rêve de m'évader. Partir au loin, avec moi et moi et juste moi... Et peut-être moi aussi. Surfer dans mes pensées parce que je n'aurai que ça à faire et à penser. Respirer de l'air frais. Sentir sur ma peau le souffle d'un pays étranger. Hummer des arômes inconnus. Voir l'invisible. Entendre l'inaudible. Goûter et saliver. Stimuler mes sens. Fermer les yeux et me dire que le monde m'appartient. Me sentir infiniment grande, et à la fois infiniment petite. Partir en quête de moi-même, me retrouver, me resaisir. Je rêve de m'évader. Partir au loin avec rien dans les poches, mais tout à partager. Partager ma petite histoire, partager mes sourires, partager la vie. Et aussi tout à recevoir. Recevoir des clins d'oeil, des souvenirs, des amours. Amours de pays, amours de gens, amours de paysage. Gens du pays, c'est votre tour de me laisser parler d'amour.

Je rêve de m'évader. Partir à la volée dans de lointaines contrées. Décoller mes pieds de ce sol qui me tient attachée. Attachée au matériel, attachée à une ville sans y être touchée. Attachée à un bloc de béton. Toucher le ciel du bout de mes doigts, sentir les nuages qui me chatouillent la nuque. Je rêve de m'évader.

Dans 84 dodos, je m'évaderai.....

vendredi 16 février 2007

God save the suif!


1 mois. 1 mois à ne pas pouvoir aller frencher mes biceps devant les miroirs du pro-gym. 1 mois à puer du plâtre. 1 mois pour perdre l'ensemble de ma musculature construite en 2 ans! Ouch... Si lentement rafermie, si rapidement ramollie. Vous pouvez m'appeler Boulie, bouboule, ou boule de suif! Tin la grosse!!! En 1 mois, j'ai mangé plus de cochonnerie que jamais! J'ai mangé, miam, miam; pizza, mcdo, poutine, carottes en sac déjà coupées et pelées (plus oranges que les carottes normales, sûrement pas très saines pour la santé)...


Onde de choc quand je tappe sur mes cuisses, paraît que ça cause un Tsunamie en thaïlande. Tin la grosse! Bouge toi! Fais quelque chose. Quand je bouge, je peux vous dire que ça bouge. Oui Monsieur! Pendant que je tsunamise la thaïlande, ça meurt de faim au Darfour... Suffisamment de mollacité pour nourrir 2000 personnes pendant 4 ans! Tin la grosse! Vive Boule de suif! God save the suif!


Couch potato, autant couch que potato. 6 jours. 6 jours et je pourrai recommencé un régime de céleris et de pro-gym. 6 jours et je pourrai à nouveau frencher mes biceps. 6 jours et je ne penserai plus à la faim au Darfour, au suif qui m'enrobe, au tsunamie en Thaïlande. 6 jours et je n'aurai plus de plâtre qui pue... Tin la grosse!

jeudi 15 février 2007

L'art d'aimer le vin rouge

Beau jeune homme, sportif, intellectuel à ses heures, croquant dans la vie à grande croquée, cherche jeune femme de belle apparence, sportive, intellectuelle à ses heures croquant dans la vie. Doit aimer le vin rouge et les soirées entre amis.

Facile.......Jeune femme? 23 ans toute mes dents, majeure et vaccinée... Je rentre dans ce critère... Déjà un de comblé. De belle apparence? Souvent les gens me confondent avec Madame Coucou dans Passe-Partouse. En voilà 2 de remplis. Intellectuelle? Fièrement capable de faire des pets de d'sous d'bras et de remonter mes lunettes, seulement en clignant des yeux...
Et de 3. Sportive? Capable de courir un marathon en faisant des push ups sur une main. Quatro. Croquer dans la vie? Carpe fucking diemme. Give me 5! J'aime aussi le vin rouge et les soirées entre amis... Pourquoi suis-je donc fucking célibataire?!?

mercredi 14 février 2007

L'ironie d'Émilie

Le dernier message composé par ma main plâtrée (main qui pue et main qui pique) n'était en fait qu' une grosse ironie (l'auriez-vous détecter?!?!?!?!)!

Cela s'adressait aux nouveaux bohèmes de ce monde, aux p'tits poètes disparus qui se disent "Carpe diemmeux"! En fait, tout le monde le dit, mais très peu de gens le font vraiment...Moi y compris. Pourquoi??? Parce qu'on a toujours cette foutue conscience qui résonne au fond de nous et qui nous empêche de sauter dans le vide sans élastique, sans parachute, sans coussins gonflabes. Rares sont les personnes qui vont avouer facilement leur amour à une autre personne -à moins d'être sûr à 123% que ça ne soit réciproque- en se disant qu'elles n'ont rien à perdre. Rares sont les personnes qui vont tout lâcher pour partir faire tour du monde, avec pas une cenne. Rares sont les filles qui vont manger une poutine de La Banquise sans penser aux calories. Rares sont les gars qui vont faire le ménage (mon coloc, tu fais partie des Carpe diemmeux, parce que TOI, tu fais le ménage, tu plonges dans le vide, longue vie à David!!!!)... Etc, etc, etc! La liste serait interminablement longue.

Cela dit, le sujet "Seize the day-Carpe diemme" est clos. Ciao bye. Terminato. Fi-i-n-i-i. That's it. No more. Muchos Grrraciâs. Ende sein. (Ici viendrait le mandarin, mais j'ignore comment on le dit...). Alors dès maintenant, je tâcherai d'écrire sur des sujets plus frivoles.... Moins communs.
Mais si vous vous voulez vraiment voir 2 personnes qui sont des Carpe diemmeux, cliquez sur le lien 2 roues pour voir le monde... Belle leçon de la part de Benoît et Genneviève!

mardi 13 février 2007

Seize the day-Carpe Diemme

Voilà un sujet commun de blog!

Moi je suis commune. Aucune originalité. Un mouton. Une fourmis. Un oppossum (j'aime ce mot)...
J'ai décidé que je n'avais pas de personnalité et que j'écrivais sur les sujets en vogue! Blog en vogue. Vogue vogue let your body groove to the music, vogue! J'en ai marre! À l'aube de la St-Valentin, j'en ai marre des gens qui vivent par procuration! (La st-valentin n'a aucun rapport avec le présent sujet, mais j'en ai aussi marre, je déteste cette fête, sûrement parce que je suis célibataire, mais aussi parce que du chocolat ça fait engraisser et aussi parce que je suis allergique aux fleurs, qui d'ailleurs, sont également offertes à des funérailles...-fin de la parenthèse). Arrêtez de voir en la vie des autres une vie meilleure que la vôtre... Utilisez votre libre-arbitre, soyez maîtres de votre propre destin. Carpe Fucking diemme!

MOI, je seize the day... Je mets tout en oeuvre pour que ma vie soit ma réussite. Quand viendra le temps de visionner le film de ma vie, je pourrai dire que j'en ai fait moi-même le montage! Et plus encore, je peserai moi-même sur play (RDS m'a rendue maître dans l'art de peser sur play, alors ça sera facile).

Voilà! C'était ma montée de lait annuelle du 13 février. Je suis de très bonne humeur, Colette nous annonce de la belle neige frrrrrraîche, j'irai faire de la raquette, marcher, me trouver un amant oppossum. Je me saoulerai pour oublier mon 14 février et je me réveillerai le 15, gueule de bois mais satisfaite. Pourquoi?!? Parce que j'en aurai décidé ainsi...

"Cessez d'attendre que le train s'arrête devant vous pour embarquer dedans, prenez-le pendant qu'il est en marche"!

mardi 6 février 2007

So in...

Bon! Hé bien me voici dans l'univers des blogs, c'est so in!

Peut-être est-ce parce que mon coloc m'a dit que ça lui faisait du bien...
Peut-être est-ce afin d'exorciser un démon quelconque qui dort en moi...
Peut-être parce que je ne travaille pas aujourd'hui et qu'il fait -8000 dehors...
Néanmoins, sachez que j'écris pour moi, donc il est très possible que vous ne soyez pas en accord avec ce que je dis, là n'est pas le but. Il s'agit d'un tas de réflexions, sur un tas de sujets ou sur un tas de personnes, bref ça sera un tas! Disons que mon blog sera une courte-pointe; pleins de bouts de pensées rapiécées ensemble. Une courte-pointe plus ou moins courte, c'est selon.

N'y chercher pas de détails croustillants sur ma vie intime -détails qui pourraient susciter chez un lecteur éventuel un voyeurisme spontané dont je ne veux pas être le centre d'intérêt- il n'y en aura pas (ou peu)...

Disons seulement que certaines personnes, certaines situations nous portent parfois à réfléchir sur nous, sur les autres ou sur nous avec les autres... L'écriture est un si bon exutoire...